Fille d'agronome, issue d'une famille d'officiers supérieurs et de magistrats par sa mère, Louise Tournay suit des études médicales avant de travailler comme garde-malade à partir de 1954. Elle soigne des malades à domicile, en particulier des cancéreux, ce qui l'amène à écrire un livre, « Hantise » qui ne fut pas publié, qui évoque l’importance des traumatismes psychiques et leur influence sur le traitement du cancer.

 

En 1977, elle s'inscrit à l’Académie royale des beaux-arts de Liège mais se révèle incapable de réaliser les exercices imposés par ses professeurs.  Elle réalise alors un grand nombre de statuettes de petite taille en terre cuite, parfois peintes, inspirées par des personnages rencontrés durant de son enfance.

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Elle a également réalisé des dessins automatiques au feutre noir sur papier bristol surtout à la fin de sa vie. L’ensemble que nous présentons est un alphabet inventé dont la facture n’est pas sans rappeler certaines œuvres de son compatriote Henri Michaux.