Noviadi Angkasapura reçoit à l’âge de vingt-deux ans le message d’un esprit lui enjoignant de dessiner à travers une phrase contenant le mot « patience » et « paix ».

Cet événement provoque une crise existentielle qui l’amène à voir le monde essentiellement sous un aspect moral et spirituel.

A l’instar des « artistes » médiumniques tels qu’Augustin Lesage, Ferdinand Desmoulin ou bien encore Josef Kotzian, son œuvre est un message délivré par un esprit à l’humanité.

Angkasapura ne se considère nullement comme un artiste mais comme un passeur spirituel dont les dessins sont des messages cryptés.

Profondément empreinte de la culture et de l’iconographie indonésiennes et asiatiques tels que les marionnettes javanaises et le Râmâyana, son œuvre convoque des animaux mythologiques, des créatures anthropomorphes. Des textes énigmatiques dictés par l’esprit avec lequel il est connecté recouvrent parfois tous les espaces vides. Il travaille au stylo-bille, à la mine de plomb et au crayon de couleur sur du papier ou du carton récupéré.