Natif de Louisiane, Royal Robertson exerce les métiers de peintre d’enseigne et d’ouvrier agricole. Robertson affirme avoir eu à l'âge de quatorze ans une vision d'un vaisseau spatial avec Dieu comme pilote.
La rupture avec sa femme avec qui il a partagé plus de vingt ans de vie commune le bouleverse et aggrave un trouble schizophrénique.
Sa femme et cette séparation sont la figure centrale de son œuvre. S’autoproclamant « Prophète » Royal Robertson s’isole dans un monologue dénonciateur, empreint de mysticisme et de prévisions apocalyptiques.
L’univers de Robertson est peuplé de visions hallucinatoires, de voyages dans l'espace où des extraterrestres prédisent la fin des temps au moyen de formules numérologiques complexes qui avertissent des dangers de l'adultère et de la fornication.
Robertson croit être victime d'une conspiration féminine mondiale, que la trahison de son ex-femme est à l'origine de la destruction cataclysmique de l'humanité.
Il est obsédé par la numérologie et les prophéties bibliques de la fin des temps tirées du Livre de l'Apocalypse. Il réalise des calendriers relatant les souvenirs de son mariage sur ses œuvres qui sont le plus souvent recto-verso.